Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 08 janvier 2013

Semences, une histoire politique

La contestation des OGM a attiré l'attention des consommateurs sur la provenance des semences et leur commercialisation. Quelle est l'origine des variétés de légumes, de fruits et de céréales consommées ? L'urgence alimentaire après la seconde guerre mondiale a conduit l'état à privélégier des rendements les plus élevés possible mais cette homogénéisation génétique des plantes cultivées au détriment de la biodiversité est-elle encore d'actualité ? La question n'est-elle pas plutôt politique ? L’agriculture industrielle ne rend-elle pas les paysans dépendants des grandes firmes semencières et agrochimiques ?

semencesUneHistoirePolitique.jpg


Le livre de Christophe Bonneuil, chargé de recherche au CNRS et membre du Centre Alexandre-Koyré de recherche en histoire des sciences et techniques, révèle comment certains choix particuliers ont été faits dans le passé et présente les multiples voies alternatives qui s’ouvrent aujourd’hui en matière de sélection variétale : agricultures écologiques, semences paysannes… autant de moyens qui permettent d’innover autrement.

Disponible sur eclm.fr

jeudi, 27 décembre 2012

Et si on mangeait les emballages

32% des ordures ménagères sont composées d'emballages et la quantité de déchets a doublé en 40 ans pour atteindre 600kg par personne et par an. David Edwards, professeur à Harvard, s'est inspiré de la nature pour imaginer les Wikicells. Observant la structure du grain de raisin, de l’œuf ou de la noix de coco, où une coque dure protège une peau molle qui préserve de l'humidité, il a créé des bouchées de fromage, de yaourt, de glace ou de cocktail dont la pellicule extérieure se lave et se déguste comme on le ferait avec un fruit.

alimentation,gastronomie,emballage,déchets,recyclage,consommer autrement,sciences
Wikiyaourt à la peau rouge


La peau des Wikicells est élaborée avec trois sortes de composants entièrement naturels : des particules naturelles, comme la framboise séchée ou le chocolat en poudre, qui sont gélifiées par du calcium ou du magnésium et agrégées avec un troisième composant mineur, des molécules consommables d'alginate ou de chitosan. Plusieurs obstacles doivent encore être franchis pour assurer le succès des Wikicells. A commencer par les habitudes de consommation et les questions d’hygiène, qui reviennent majoritairement dans les craintes exprimées à l’équipe du professeur. Mais selon David Edwards, en allant vers la nature, il faut accepter les règles de la nature.

Source : alternatives.blog.lemonde.fr

mardi, 25 décembre 2012

La surconsommation liée à l'innovation

C'est Noël, 9,5 millions de produits high-tech ont été vendus en France : appareils photos, consoles de jeux et smartphones. Ces objets sont devenus indissociables de notre quotidien mais que savons-nous d'eux ? Leurs impacts, de la chaîne de production à la mise en décharge sont catastrophiques, comme l'explique le site dessousdelahightech.org des Amis de la Terre.

consommer autrement,consommation,déchets,environnement,pollution,publicité


La production de l'iPhone 5 émet 36 % de gaz à effet de serre de plus que celle de l'iPhone 4S, commercialisé un an plus tôt. Surtout, lors de la production, les conséquences de l'exploitation minière dans les pays du Sud où sont extraits les métaux utilisés pour les smartphones, les destructions environnementales ou pollutions ainsi que les rythmes de travail imposés aux ouvriers des usines d'assemblage sont souvent oubliés. La surconsommation liée à l'innovation et aux stratégies publicitaires contribue à créer une véritable obsolescence programmée et commerciale. Constructeurs et opérateurs usent de tous les stratagèmes pour réduire la durée de vie de leurs produits.

Source : newspress.fr

samedi, 24 novembre 2012

Une alternative à l’agriculture conventionnelle

Alors que la Terre comptera 9 milliards d'habitants en 2050, existe-t-il une d’alternative à l’agriculture conventionnelle ? Après un tour de France de dix-neuf mois à la rencontre de paysans, de chercheurs et de techniciens, Vincent Tardieu, journaliste scientifique, révèle que le monde agricole est en pleine mutation : la crise du modèle productiviste actuel engendre une puissante révolution vers une nouvelle agriculture où les processus naturels sont au cœur des méthodes de production. Cette agriculture écologique est riche d’une belle diversité d’itinéraires qui dépasse la seule agriculture biologique et de réseaux humains.

agriculture intensive,agriculture durable,agriculture biologique,consommer autrement,livre,agroécologie,agronomie,écologie


Le livre de Vincent Tardieu apporte la preuve qu'on peut nourrir la planète tout en préservant l’environnement. Mais quelles sont les conditions de cette mutation écologique ? Bouleversements des marchés, des organisations agricoles, de la façon de consommer...

Vive l'agro-révolution française ! de Vincent Tardieu, édité chez Belin

vendredi, 05 octobre 2012

De nouveaux projets pour le photovoltaïque

A Perpignan, une trentaine d'entreprises devrait participer au projet d'autoconsommation, baptisé Saint-Charles 2.0, qui verra le jour en 2013. Au total, 4 à 5 MW de photovoltaïque devraient être installés. Avant la pose des panneaux, la consommation de chaque bâtiment sera mesurée et les anomalies de consommation corrigées. Ce n'est qu'après ces deux étapes qu'interviendra le dimensionnement de l'installation photovoltaïque, fixé en fonction de la consommation de base de chacun des bâtiments. L'objectif est d'éviter toute surproduction et de satisfaire la demande supplémentaire d'électricité grâce au réseau (30 à 40% des besoins en moyenne). L'électricité produite sera directement injectée dans le bâtiment. Les propriétaires producteurs pourront revendre l'électricité à leurs locataires, puisque seule est interdite la revente d'électricité préalablement achetée à un opérateur comme EDF. Le surplus de production sera envoyé sur le réseau électrique gratuitement, puisque l'installation ne bénéficie pas de tarifs d'achat.

solaire,photovoltaïque,énergies renouvelables,énergies,autoproduire,électricité,consommer autrement


Pour les particuliers, l'autoconsommation n'est pas avantageuse : il est plus rentable de vendre, au tarif d'achat, la totalité de l'électricité produite à l'opérateur et de racheter l'électricité à un prix moindre. De nombreux acteurs demandent la mise en place d'une prime à l'autoconsommation (quelques centimes d'euros par kilowatt heure autoconsommé), mais le dispositif est jugé trop coûteux par les pouvoirs publics.

Source : actu-environnement.com

lundi, 09 juillet 2012

Incredible Edible ou Incroyables Comestibles

De Todmorden, au nord de l’Angleterre, est parti le mouvement des Incroyables Comestibles, Incredible Edible en anglais. En 2008, les Incroyables Comestibles placent des bacs de plantations sur les trottoirs, dans la cour du collège, devant l’hôtel de police, sur les parterres de l’hôpital.

Aujourd'hui, chaque citoyen cultive un carré de terre et offre aux passants sa récolte. L'espace public s'est changé en jardin potager, géant et gratuit. En moins de 3 ans, la ville est parvenue, avec ses 14.000 habitants, à atteindre 83 % d'autosuffisance alimentaire.

En France, avec le groupe Colibris Alsace Transition, un guide pratique en 5 étapes a été mis au point pour permettre à chacun de se joindre librement à cette vague de partage.

vendredi, 18 mai 2012

Des poissons de qualité mineure faussement étiquetés

Selon OCEAN2012, en réponse à l’épuisement des stocks à cause de la surpêche, des poissons de qualité mineure sont vendus faussement étiquetés afin de les faire passer pour du poisson de plus grande valeur ou même pour des poissons pêchés de façon durable. La demande française en produits de la mer ne fait qu’augmenter, alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche. La consommation française de produits de la mer augmente en moyenne de 2% par an depuis deux décennies. À ce rythme, l’offre ne suit pas même si on inclut les captures des bateaux européens opérant dans les eaux lointaines et les importations, qu’il s’agisse de poisson sauvage ou issu de l’aquaculture.

poissons,pêche,pêcher,consommation,consommer autrement,commerce,surconsommation

Pour maintenir leurs marges, certains opérateurs n’hésitent plus à pratiquer le faux étiquetage d’espèces de second rang. Cette pratique est d’autant plus aisée que la plupart des consommateurs ne sont pas capables d’identifier les différentes espèces et que le risque est faible, les contrôles n’étant pas nombreux étant donné la dispersion des points de distribution. En France qui sait que la roussette, la saumonette ou encore le chien de mer est en fait un requin ? En Irlande, 28 pour cent de ce qui est vendu sous l’appellation “morue” n’en est pas. En Espagne, un tiers de ce qui est étiqueté Merlu est constitué d’une variété de second rang chalutée dans les eaux africaines et non du Merlu de l’Atlantique-nord réputé plus fin et vendu plus cher.

Pour en savoir plus, on peut lire le document publié sur le site assets.ocean2012.eu

mardi, 15 mai 2012

Le contenu carbone du panier dépend du mode de vie

En 2012, la Semaine du développement durable était axée sur le thème de l’information pour devenir des consom’acteurs éclairés. 700 kg de nourriture, de boissons, de produits de soins, de produits d'entretien ou d'aliments pour animaux auraient été acheté par chaque Français pour l'année 2009, soit l'équivalent de 1,4 tonne de CO2. Quels produits ont le plus fort contenu carbone ? Le contenu carbone de mon panier est-il le même à 30 et à 60 ans ? La catégorie socioprofessionnelle influe-t-elle sur la quantité de CO2 des courses ?

co2,réchauffement climatique,développement durable,écologie,consommation,consommer autrement

Les produits non alimentaires représentent 11 % du poids total des achats et contribuent à hauteur de 26 % au contenu carbone d'un panier. Par contre, les fruits et légumes représentent 20% du poids du panier pour un contenu carbone de 7%. La part des emballages dans le contenu carbone du panier moyen est estimée à 8%, avec une contribution plus forte (30%) pour les eaux minérales et les produits laitiers.
Le contenu carbone annuel du panier d'achats dépend des modes de vie et des habitudes de consommation. Le contenu carbone d'un panier de retraité est supérieur de près d'un quart à la moyenne mais est nettement inférieur pour un agriculteur (-23 %). Selon les étapes de la vie, le contenu du panier et donc le carbone imputable à chaque catégorie de produits varie : alors que la contribution de la viande sera supérieure à la moyenne pour un couple avec 2 enfants adolescents, ce sont les fruits, légumes, produits pour animaux, poissons et fruits de mer qui seront sur-représentés chez les personnes âgées. La part du lait, du fromage et des œufs est également d'autant plus importante que les enfants sont jeunes.

mardi, 10 avril 2012

On possède 15 fois plus d'objets que nos parents

On possède 15 fois plus d'objets que nos parents, des objets de plus en plus sophistiqués, fragiles et rapidement considérés comme obsolètes. Ils viennent augmenter le volume des déchets. Le tri permet de séparer les emballages des ordures ménagères. Pour certains circuits le papier est collecté à part. Le verre, les piles, les ampoules, les produits électroniques font l'objet de collectes sélectives volontaires.

déchets,pollution,recyclage,consommateur,consommer autrement,consommation,emballage

Un tiers de ces déchets sont incinérés, un tiers est valorisé et le dernier tiers est stocké en décharge. La responsabilité élargie des producteurs (REP) finance 60% de ce recyclage par l'intermédiaire d'éco-organismes comme Eco-emballage, le reste du financement est assuré par la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Au final, c'est le consommateur qui paye la facture soit par la taxe à laquelle il est soumis, soit par le surcoût à l'acaht d'un produit incluant l'éco-contribution.

Pour plus de renseignements, on peut consulter le site ecoemballages.fr

jeudi, 05 avril 2012

Être consom’acteur en 2012

Affichage environnemental des produits de consommation, écolabels, étiquette sur les polluants volatils, des repères pour être acteurs de sa consommation.


Composé organique volatil COV : Semaine du... par developpement-durable

Depuis le 1er juillet 2011, plus de 150 entreprises testent l’affichage environnemental auprès de leurs clients. Ainsi, des centaines de produits commercialisés en rayon ou sur internet sont désormais accompagnés d’un affichage détaillant leurs impacts écologiques sur le climat, l’eau, l’air ou bien encore la biodiversité.

Pour en savoir plus sur cet affichage, on peut consulter le site agissons.developpement-durable.gouv.fr

samedi, 07 janvier 2012

Une nouvelle étiquette environnementale

Une nouvelle étiquette environnementale est obligatoire à compter du 1er janvier 2012. Elle est destinée à alerter les acheteurs sur les émissions polluantes des matériaux de décoration et d'ameublement. Les produits concernés par cette nouvelle réglementation sont les produits de construction ou de revêtement de parois, amenés à être utilisés à l’intérieur des locaux, ainsi que les produits utilisés pour leur incorporation ou leur application. Sont ainsi concernés cloisons, revêtementsde sols, isolants, peintures, vernis, colles, adhésifs, etc, dans la mesure où ceux-ci sont destinés à un usage intérieur.

consommer autrement,consommateurs,matériaux,bâtiment,pollution

L'étiquette classe les niveaux d'émanation : de A+ (faibles émissions) à C (fortes émissions), pour informer le consommateur sur ce qu'il risque de respirer à plus ou moins forte dose : xylène, toluène, formaldéhyde, triméthylbenzène.

On peut réécouter l'émission de France-info sur ce sujet

jeudi, 09 juin 2011

Mieux connaître les caractéristiques d'un aliment

L’allégation est une mention sur les caractéristiques particulières d'un aliment liées à son origine, sa nature, sa composition, ses propriétés nutritionnelles, sa production, sa transformation.

alimentation,consommation,consommer autrement,santé,colorant,additifs


Nouveau : cette mention ne peut figurer que pendant un an et doit expliciter la nouveauté (nouvel emballage, nouvelle recette…).
Frais : allégation autorisée si le produit remplit trois conditions, fabriqué depuis moins de 30 jours, présenté au moment de la vente avec les mêmes caractéristiques qu’à la production, ne pas avoir été conservé grâce à l’emploi d’un traitement, excepté la réfrigération et la pasteurisation, ou l’addition de conservateurs.
Pur : placé avant le nom, ce terme signifie que le produit est composé d’un seul élément, et le distingue d’un produit de mélange.
Maison : préparé de manière non industrielle et selon une recette traditionnelle sur le lieu de commercialisation pour une vente directe au consommateur.
Artisanal : produit par un fabricant qui possède la qualité d’artisan conformément à la réglementation française relative au répertoire des métiers.
A l’ancienne, traditionnel : fabriqué selon des usages anciens répertoriés, selon des recettes traditionnelles sur le plan des dénominations et de la composition, et sans additif.
Fermier : préparé à la ferme à une échelle non industrielle, sous certaines conditions et selon des techniques traditionnelles.
Sans colorant, sans additif : ces mentions peuvent être utilisées si l’additif est autorisé dans le produit et que celui-ci n’en contient pas. Si l’additif est interdit, la mention doit être complétée par « conformément à la législation ».

mercredi, 18 mai 2011

Le tiers des aliments produits sont gaspillés

Le rapport Global food losses and food waste a été présenté ces derniers jours lors de la tenue de Save Food à Düsseldorf en Allemagne.
Le tiers des aliments produits chaque année dans le monde pour la consommation humaine est perdu. Le gaspillage de nourriture est souvent le fait des détaillants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles. En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an. Les fruits et légumes ont le taux de gaspillage le plus élevé. Les pertes et le gaspillage alimentaires entraînent la dilapidation des ressources, notamment l'eau, la terre, l'énergie et le travail. Ils entraînent aussi, inutilement, des émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au changement climatique.

alimentation,légumes,fruits,consommer autrement,consommateurs

De grandes quantités d'aliments sont perdues du fait des normes relatives à l'aspect extérieur. Pourtant les consommateurs sont disposés à acheter des produits dont l'aspect n'est pas exactement conforme aux normes pourvu qu'ils soient sûrs et bons. La vente directe des produits de la ferme au consommateur, sans devoir se conformer aux normes de qualité des supermarchés, est possible au travers des marchés paysans et des points de vente aménagés à même les fermes. Dans les pays riches, le consommateur est généralement poussé à acheter plus de nourriture qu'il n'en a besoin, il faut éviter les promotions du genre "Trois pour le prix de deux".
Pour plus d'informations, on peut consulter le site notre-planete.info

samedi, 14 mai 2011

La notoriété croissante du commerce équitable

Depuis 2001, la Quinzaine du Commerce Equitable est un moment important de la consommation responsable et de la solidarité internationale. Les organisations de commerce équitable souhaitent développer et renforcer leurs alliances avec les autres acteurs de la consommation responsable : commerce solidaire, circuit courts, produits bio, finance éthique... Les crises économiques, financières et environnementales que traverse le monde actuellement viennent confirmer les impasses du modèle de développement des pays industrialisés vers lesquelles nous allons et un nombre croissant de citoyens recherchent des alternatives.

commerce équitable,commerce,consommer autrement,consommation,bio

La notoriété du commerce équitable est passée de 9% en 2000 à 95% en 2009, et plus des deux tiers des Français se disent proches des valeurs portées par le commerce équitable
Pour en savoir plus sur la quinzaine du commerce équitable, on peut consulter le site quinzaine-commerce-equitable.fr

vendredi, 29 avril 2011

De la fourche à la fourchette

 Pour la première fois, un projet de grande envergure est mis en place par les jeunes agriculteurs du Loir-et-Cher dans la salle mythique de Blois qu’est la Halle aux grains.

locavores, consommateurs, consommer autrement,alimentation,agriculteurs,économie locale

L’action vise à répondre à trois enjeux déterminants :

Un enjeu environnemental : la valorisation des produits locaux, en vente directe ou via des circuits de commercialisation courts pour réduire l’importation de produits étrangers et le respect environnemental en diminuant des transports longs et polluants.

Un enjeu économique : la valorisation des produits locaux et de saison est primordiale pour l’économie du territoire, elle permet d'y garder un certain nombre d’acteurs.

Un enjeu pédagogique pour les consommateurs : la dégustation de produits locaux cuisinés de manière simple et rapide doit pouvoir donner le goût aux consommateurs de revenir vers des fondamentaux comme le plaisir de cuisiner.

Pour plus d'informations, on peut consulter le site de la Chambre d'agriculture

mercredi, 13 avril 2011

L'agroécologie, plus qu’une simple alternative agronomique.

L’agroécologie a pour objectif la relation harmonieuse entre l’humain et la nature. C'est à la fois une pratique agricole et une éthique de vie. Elle considère le respect de la terre nourricière et la souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires comme les bases essentielles à toute société équilibrée et durable.

agroécologie,écologie,environnement,agriculture biologique,santé,alimentation,consommer autrement

L’agroécologie présente à la fois des avantages écologiques (fertilisation organique des sols, optimisation de l’usage de l’eau, respect et sauvegarde de la biodiversité, lutte contre la désertification et l’érosion), des avantages économiques (économie du coût des intrants et du transport, valorisation des ressources locales), des avantages sociaux et sanitaires (production d’une alimentation de qualité, garante de bonne santé, autonomie alimentaire des individus et stabilisation des populations sur leurs terres, revalorisation de la place des paysans dans les sociétés, création et renforcement des liens sociaux).
“L’agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l’être humain dans sa responsabilité à l’égard du Vivant.” Pierre Rabhi

Pour en savoir plus sur l'agroécologie, on peut se connecter sur le site terre-humanisme.org

jeudi, 31 mars 2011

Changeons nos comportements

 La semaine du développement durable est organisée du vendredi 1er avril au jeudi 7 avril.
Chaque année, depuis maintenant 9 ans, le ministère du Développement durable invite les entreprises, les associations, les services publics, les collectivités et les établissements scolaires à promouvoir les principes du développement durable.

développement durable,consommation,consommer autrement,énergies,bio

Economiser l'énergie, trier et retraiter les déchets, consommer bio, construire écologique, adopter des transports propres, gérer sa société de façon responsable : la semaine du développement durable veut montrer que ce concept est "chaque jour plus concret".

La semaine du développement durable est placée cette année sous le thème "changeons nos comportements".

Pour connaître la liste des manifestations dans son département, on peut se connecter sur le site semainedudeveloppementdurable.gouv.fr

mercredi, 12 mai 2010

Consommer les espèces de poissons selon les saisons

Il faur réapprendre à consommer les poissons selon les saisons

Les centres océanographiques européens ont lancé la campagne "Mister Goodfish" pour prôner une consommation réfléchie et durable du poisson. Elle recommande de consommer les espèces en fonction des saisons et de l'état des stocks. "Bien choisir son poisson, c'est bon pour la mer, c'est bon pour vous".

mrgoodfish01.gif

Une consommation durable vise à ne consommer que les espèces qui ne sont pas menacées, en variant les espèces selon les saisons afin de permettre la reproduction, et à ne consommer que des espèces pêchées à proximité de son lieu d'habitation. Dans le cadre de cette campagne, les consommateurs seront informés par les poissonniers et les pêcheurs associés à l'opération, feront le choix d'une démarche de pêche durable et responsable.

Un site internet a été créé pour guider les consommateurs dans leur choix. mrgoodfish.com propose une liste des poissons à consommer en fonction des saisons, sans risquer de nuire à leur espèce.

  • Coquille Saint-Jacques (Atlantique Nord-Est : 11cm) - Pecten maximus
  • Lieu noir, colin (Atlantique du Nord-Est : 35cm) - Pollachius virens
  • Seiche (Atlantique du Nord-Est : 100g) - Sepia officinalis
  • Maquereau (Atlantique du Nord-Est : 30cm) Scomber scombus
  • Grondin rouge (pêche fraîche débarquée de Dunkerque à Cherbourg : 29cm) - Aspitrigla cuculus
  • Limande-sole (pêche fraîche débarquée de Dunkerque à Cherbourg : 20cm) - Microstomus kitt
  • Merlan (pêche fraîche débarquée de Dunkerque à Cherbourg : 27cm) Merlangius merlangus
  • Crevette sauvage de Madagascar (Outre-mer) - Penaeus
  • Huitres (France, Pays-Bas, Belgique, Espagne) - Crassostrea gigas
  • Moules (France, Pays-Bas, Belgique, Espagne) - Mytilus edulis
  • Truite " label Bio " (Nord de la France) - Oncorhynchus mykiss
  • Ecrevisse à pattes rouges (Nord de la France) - Astacus astacus
  • Crevette " label rouge " et " label bio " (Madagascar) - Penaeus monodon

mardi, 11 mai 2010

Plutôt bio, plutôt local ou plutôt bio et local ?

Consommer autrement : bio, local ou bio et local

Chacun trouve une réponse en fonction de ses attentes et de ses possibilités : préserver la biodiversité, se reconnecter avec les saisons, découvrir de nouvelles saveurs, redécouvrir son terroir, soutenir les petites exploitations, encourager de bonnes conditions de travail, investir dans l’économie locale, faire attention à sa santé, faire un geste pour la planète. L’idéal est de trouver des produits bio et locaux.

Anne-Sophie Novel publie son Guide du Locavore pour mettre en avant ce mode de consommation durable et responsable.

locavore.jpg

Un locavore consomme des produits dont la provenance est à moins de 160 km de son habitation afin de réduire le coût écologique induit par le voyage des denrées alimentaires et d’en maîtriser la traçabilité. Il doit scruter l’étiquetage des produits, se réapproprier les saisons, connaître les labels, retrouver le plaisir de cuisiner des recettes de saison...

L'auteur propose des bons plans pour faciliter ce nouveau mode de consommation avec un paragraphe consacré au site mon-panier-bio.com, et un annuaire des bonnes adresses du web pour s’approvisionner ou s’occuper de son jardin potager.

 

dimanche, 09 mai 2010

L'équité compte

L'EQUITE COMPTE est un dessin animé musical d'Artisans du monde de 5 minutes sur le commerce équitable.

Un dessin animé et une chanson pour expliquer le principe du commerce mondial de quelques matières premières (coton, bananes, cacao et café) et le rôle des divers intermédiaires. Le dessin animé montre qu'il est possible de repenser les échanges autrement, de manière plus équitable, une première approche originale des enjeux du commerce équitable.

On peut télécharger la bande son sur le site artisansdumonde.org